Interrompre la journée par une pause-café ... voilà une habitude à laquelle personne ne saurait renoncer... C'est encore plus agréable et plus pratique si l'on dispose d'un petit terrier douillé celui du LAPIN BLANC.

Nouvelles, un poèmes, un extraits de livres, créations personnelles ou Bric & Brac, petits trucs qu'on peut trouver un peu partout sur le Oueb ou entendre dans la vie de tous les jours.

Je reste à votre écoute pour vos demandes, corrections, recommandations ou commentaires .

Avec le LAPIN BLANC laissez vous bercer et voyagez le temps d'un clique à travers les délires les plus farfelus mon cerveau rêveur.

Je vous souhaite une agréable lecture.

L'atelier

Son atelier sentait bon l’essence de térébenthine et le médium, à cette époque. Les brouillons, par dizaine, centaine peut-être, jonchaient le sol graisseux et sale. Il aimait cette odeur de renfermé, d’alcool à brûler. L’odeur de la création. Mais bien sur, sa concubine n’était pas du même avis. Cette infection, pour elle, ne faisait qu’intensifier, son manque d’inspiration. Non ce n’étaient pas ses termes. Je reprends. Cette infection serait à l’image du peintre raté qu’il était. Cette infection qui baignait dans l’huile croupie, dans l’encre séchée, dans la toile usée et foutue. Cette infection qui ne faisait que creuser le vide qu’il y avait entre elle et lui. Cette infection qui envahissait son cerveau, l’asphyxiait et l’isolait du reste de la maison. Changer de boulot ? Était-ce vraiment un boulot ? Bien sur que non. C’était tellement plus que cela. Il n’était pas comme toutes ses fourmis tant méprisées . Métro, boulot, dodo ? Non, ce n’était vraiment pas pour lui. Une autre solution s’imposait : Changer de femme ?


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