Interrompre la journée par une pause-café ... voilà une habitude à laquelle personne ne saurait renoncer... C'est encore plus agréable et plus pratique si l'on dispose d'un petit terrier douillé celui du LAPIN BLANC.

Nouvelles, un poèmes, un extraits de livres, créations personnelles ou Bric & Brac, petits trucs qu'on peut trouver un peu partout sur le Oueb ou entendre dans la vie de tous les jours.

Je reste à votre écoute pour vos demandes, corrections, recommandations ou commentaires .

Avec le LAPIN BLANC laissez vous bercer et voyagez le temps d'un clique à travers les délires les plus farfelus mon cerveau rêveur.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Cartes jouées mais la reine s'est cachée




Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laissés
Quatre c'est autant de trop, je sais compter
Quatre vents sur un passé, mes rêves envolés
Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?
Le saurai-je jamais

Cas très banal, cliché, dénouement funeste
Trois moins deux qui s'en vont, ça fait moi qui reste
Caresses, égards et baisers, je n'ai pas su faire
La partager me soufflait Lucifer
Depuis je rêve d'enfer

Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
Elle était mon vent mes ailes, ma vie en plus beau
Etait-elle trop belle ou suis-je trop sot ?
N'aime-t-on jamais assez ?
Une année belle à pleurer, maigre résumé
Cartes jouées mais la reine s'est cachée
Quatre millions de silences, de regrets qui dansent

Les questions, les soupirs et les sentences
Je préférais ses absences

Moi j'aurais tant fait pour elle, pour boire à son eau
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
Elle était mon vent mes ailes, ma vie en plus beau
Mais était-elle trop belle, ou bien nous trop sots ?
N'aime-t-on jamais assez

Vous étiez ma vie comme la nuit et le jour
Vous deux, nouez, filiez mon parfait amour
Un matin vous m'avez condamnée à choisir
Je ne vous aimais qu'à deux
Je vous laisse, adieu
Choisir serait nous trahir

Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?
Le saurai-je jamais ?
La partager me soufflait Lucifer
Depuis je rêve d'enfer


Goldman


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