Interrompre la journée par une pause-café ... voilà une habitude à laquelle personne ne saurait renoncer... C'est encore plus agréable et plus pratique si l'on dispose d'un petit terrier douillé celui du LAPIN BLANC.

Nouvelles, un poèmes, un extraits de livres, créations personnelles ou Bric & Brac, petits trucs qu'on peut trouver un peu partout sur le Oueb ou entendre dans la vie de tous les jours.

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Avec le LAPIN BLANC laissez vous bercer et voyagez le temps d'un clique à travers les délires les plus farfelus mon cerveau rêveur.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Violences sociales



« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.


La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.


La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. » 

Dom Helder


A propos du conflit d'AIR FRANCE,



Aucune violence n'est acceptable en elle-même... Au-delà de ce vœu de pacifisme, il est une réalité que les situations conflictuelles qui ne trouvent plus d'alternative par la discussion puissent inéluctablement dégénérer... Si les images de cette brutale révolte envers des cadres collaborateurs à une politique de régression sociale choquent immanquablement, il est aussi une violence invisible et sournoise dans l'application de ces incessantes réformes qui détruisent les acquis sociaux, avec une complicité politique et médiatique pour diviser le monde du travail en présentant certaines catégories comme des privilégiés... Qui parle alors des conséquences ? Précarité, difficultés du quotidien pour assurer correctement son existence par un logement, une nourriture correcte, un légitime accès aux soins, une retraite décente, endettements, pertes d'emploi, interdits bancaires, saisies, divorces, dépressions, mises à la rue, suicides... Sans parler des violences policières lorsque le pouvoir se sent en danger...

Certes, j'en conviens, une bonne partie des employés d'Air France, a encore une situation sociale bien plus enviable qu'une grande partie d'autres français en situation bien plus précaire. Il est donc étrange de voir un sommet de violence chez une catégorie salariale, pour l'heure, moins affectée par ces destructions sociales... Pour autant, est-ce une raison pour ces gens de tout accepter sous prétexte qu'il y a plus malheureux qu'eux ? 


Doit-on se laisser mourir de faim sous prétexte que, dans le monde,, des populations entières ne mangent pas suffisamment, voire presque pas du tout ? 
Ce comportement d'acceptation de la régression rendra-t-il autrui plus heureux
 pour autant ? 

Ne tombons pas dans la manipulation en jalousant la situation des autres, mais refusons l'institutionnalisation de la misère, exigeons que notre propre condition s'élève, au lieu de faire régresser celle de ceux présentés comme des nantis, pour réduire les inégalités. Là est l'avenir constructif d'une société telle que j'aimerais la voir pour nos enfants !

 Dans ces regrettables images, que je déplore  n'être qu'un épisode d'une révolte catégorielle, j'aimerais trouver une solidarité populaire pour une vrai révolution, à commencer par celle des mentalités pour avoir le courage de nous unir contre le libéralisme et la mondialisation du capitalisme et, à défaut d'autres alternatives, l'expression des urnes et celle de nos élus n'étant plus représentative du peuple, par l'usage de la force afin d'abattre un système qui détruit la dignité humaine...

 Le dialogue social est devenu un monologue patronal qui impose ses choix, d'autant plus féroce que les syndicats sont peu représentatifs et désolidarisés, que l'individualisme divise les travailleurs... 

Les lois sont au service de la société telle que son autorité les asservissent... 

L'Histoire est là pour nous rappeler la légitimité à s'y opposer lorsque la dignité humaine n'est plus respectée : sans cela point de Révolution et point de progrès. Sans ceci, sans les larmes et le sang versés par ceux qui ont souffert pour nous léguer un monde meilleurs, nous serions encore à l'ère du servage... 

Sans ceci encore, nous risquons, lentement mais sûrement, retourner à ces temps de la féodalité, la mondialisation se faisant par le bas pour concurrencer des pays esclavagistes...


Un naïf idéaliste 



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