Interrompre la journée par une pause-café ... voilà une habitude à laquelle personne ne saurait renoncer... C'est encore plus agréable et plus pratique si l'on dispose d'un petit terrier douillé celui du LAPIN BLANC.

Nouvelles, un poèmes, un extraits de livres, créations personnelles ou Bric & Brac, petits trucs qu'on peut trouver un peu partout sur le Oueb ou entendre dans la vie de tous les jours.

Je reste à votre écoute pour vos demandes, corrections, recommandations ou commentaires .

Avec le LAPIN BLANC laissez vous bercer et voyagez le temps d'un clique à travers les délires les plus farfelus mon cerveau rêveur.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Je ne voulais pas te laisser partir sans t'avoir parler une dernière fois




Nous nous sommes aimés sans mots, au début.
Je t'entends encore chanter dans la cuisine de ta voix légère.
Je croyais t'aimer, avant, ce n'était rien à côté de la certitude que j'en ai aujourd'hui. Etait-ce si merveilleux parce que c'était court et volé à la vie ? Nous jouions-nous la comédie l'un à l'autre, l'un pour l'autre ? Etais-je moins moi , ou d'avantage moi ? Etais-tu moins ou plus toi ? Est-ce folie que de croire que ça pourrait continuer ? Quand et où commencerait la grisaille ? Je t'étudie tellement, afin de découvrir d'éventuels défauts, des points faibles, des zones dangereuses. Je n'en trouve pas - pas les moindres. Cela veut dire que je suis amoureux, aveugle, aveugle, aveugle. Etre aveugle à jamais. 
Je sais que maintenant tu as les yeux grands ouverts. Il y a des choses auxquelles tu ne croiras jamais plus, des gestes que tu ne referas plus, des chagrins, des doutes que tu ne connaîtras plus.
Je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible. Tu as été pour moi ce que personne d'autre n'aurait pu être. Je ne crois pas que deux êtres eussent pu être plus heureux que nous. Je ne peux plus lutter davantage, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais être heureuse.. Et tu le seras, je le sais.

Vois-tu, je ne peux même pas écrire cet article correctement. Je ne peux pas lire. Ce que je veux dire, c'est que je te dois tout le bonheur de ma vie. Tu t'es montré d'une patience absolue avec moi et d'une incroyable douceur.

Si quelqu'un avait pu me sauver, cela aurait été toi. Je ne sais plus rien si ce n'est la certitude de ta bonté. Je ne peux pas continuer à gâcher ta vie plus longtemps. Je ne pense pas que deux personnes auraient pu être plus heureuses que nous l'avons été.


Mathieu Genevois 

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