LUI : J’ai fini par accepter le caractère inéluctable de la solitude
ELLE: A quoi bon vivre, si ce n’est que de solitude ?
LUI : Je mesure la chance que j’ai d’être en vie, et je sais tirer de la satisfaction de tout ce que j’ai pu obtenir par moi-même, en suant sang et eau, au cours de ces dernières années.
Je suis extrêmement impulsif, et parfois si têtu que cela peut aller jusqu’à nuire à ceux que j’estime, et l’a déjà fait.
Ce n’est pas ce que l’on m’a inculqué et j’en ai honte.
Le fait d’admettre ses torts prime alors sur le reste. Et cela s’avère compliqué en définitive. Le fait d’avoir pleinement conscience de ce que l’on est peut être destructeur.
ELLE : Mais nous changeons tous, nous évoluons... !?
LUI : J’ai beaucoup de mal avec les périodes de transition, celles qui surviennent entre chaque étape. Elles ne mènent nulle part. Elles ne font qu’accentuer ma peine et en me tiennent éloigné de ce qui m’importe, de ce qui est à ma portée et m’attire continuellement.
LUI : J’ai beaucoup de mal avec les périodes de transition, celles qui surviennent entre chaque étape. Elles ne mènent nulle part. Elles ne font qu’accentuer ma peine et en me tiennent éloigné de ce qui m’importe, de ce qui est à ma portée et m’attire continuellement.
ELLE : Ce qui t'attire continuellement ? Les descriptions et les textes sont inspirés de la réalité je suppose ?
LUI : La réalité se forme à partir des souvenirs de chacun, d’une approche subjective, spécifique. Si la mémoire collective fait partie intégrante de l’histoire et ne peut être altérée, la mémoire individuelle, quant à elle, est affectée par le temps. Mes écris seront à jamais le reflet – quelque peu déformé – de ma propre vie. Ils conservent ses aspects les plus fragiles, ses tourments, ses troubles émotionnels.
LUI : La réalité se forme à partir des souvenirs de chacun, d’une approche subjective, spécifique. Si la mémoire collective fait partie intégrante de l’histoire et ne peut être altérée, la mémoire individuelle, quant à elle, est affectée par le temps. Mes écris seront à jamais le reflet – quelque peu déformé – de ma propre vie. Ils conservent ses aspects les plus fragiles, ses tourments, ses troubles émotionnels.
J’aimerais pouvoir y inclure les moments de bonheur mais cela me gêne. J’ai peut-être honte, inconsciemment, de laisser exploser ma joie en public. A vrai dire, je n’en ai aucune idée.
"Extraits d'échanges"
"Extraits d'échanges"
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