De ceux qui te transpercent l’âme de part en part
Je viens d’allumer une de mes deux dernière cigarette. Mon verre de vin rouge est posé à ma gauche, je scrute ce qui s’y reflète, je prends une gorgée, une longue gorgée. Comme si celle-ci allait me sauver, combler ton absence, combler le vide que tu provoques en moi, dès que t’es plus là.
À ma droite j’ai déposé un livre, un joli livre, rempli de beaux mots comme je les aime. Mais je suis incapable de le lire sans pensée à toi, dès lors je pars, je lis entre les lignes, je perds le fil, et je ne comprends plus rien. J’ai beau recommencer il n’y a rien à faire, tu es dans chaque mot, chaque page.
Tu me manques depuis cette nuit, tu me manques alors que je sais que je te vois mardi.
Je prends une plus grande gorgée, tire une plus grande bouffée, mais rien n’y fait. Je peux encore sentir l’emprunte de ton corps dans mes draps
Tu as un de ces regards qui me plaisent tant, de ceux qui te transpercent l’âme de part en part. Hier j’ai souri en pensant à toi. En me rappelant de ce poème que tu m’avais lu, c’était pendant la nuit, il était tard. Mais comme à chaque fois avec toi, le temps disparait, comme si tu arrêtais le monde avec ton sourire, en tout cas tu arrêtes mon monde à moi, et en ta présence tout comme lorsqu’il fait nuit, j’arrête de me fuir.
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