Interrompre la journée par une pause-café ... voilà une habitude à laquelle personne ne saurait renoncer... C'est encore plus agréable et plus pratique si l'on dispose d'un petit terrier douillé celui du LAPIN BLANC.

Nouvelles, un poèmes, un extraits de livres, créations personnelles ou Bric & Brac, petits trucs qu'on peut trouver un peu partout sur le Oueb ou entendre dans la vie de tous les jours.

Je reste à votre écoute pour vos demandes, corrections, recommandations ou commentaires .

Avec le LAPIN BLANC laissez vous bercer et voyagez le temps d'un clique à travers les délires les plus farfelus mon cerveau rêveur.

Je vous souhaite une agréable lecture.

Fauves






… Je me suis mis à déconner complètement...
Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas…
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle…
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué… sur tous les éléments de ma vie…
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était… insoutenable…
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière… dans laquelle le temps s'arrête… C'est comme être dans les limbes en fait…
Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière… tu peux plus aller dans aucune direction… t'es complètement bloqué… à l'arrêt, en panne… t'as les pieds dans le ciment…
Je me suis senti comme un requin-tigre…
Tu sais que les requins quand ils avancent plus, ils crèvent ?…
Et le requin-tigre, c'est le plus agressif…
Quand il est immobilisé, il défonce tout ce qui passe…
C'est la même chose avec les loups quand tu les coinces… 
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler…
Tu peux plus interagir avec le monde…
Tu te renfermes petit à petit…
Tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien…
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches… quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis… tu te répètes en permanence, en permanence :
"Je suis nulle part, je vais nulle part… Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"…
Il faut choisir de pas y penser… choisir que ça existe pas… choisir de pas avoir de problème avec ça…
Il faut sortir… faut voir ses amis… et attendre que ça revienne… …
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, quand je me demande c'que j'fous ici et qu'je colle ma tête pendant des heures sur l'oreiller
Tétanisé, assommé, incapable de rien
J'en ai marre de faire semblant, j'en ai marre de faire comme si tout me glissait dessus
J'en peux plus de ce silence assourdissant…

On prend les mêmes et on recommence
Je m'étais décidé à sortir parce que je ne supportais d'être chez moi
J'suis allé rejoindre des gens dans un de ces bars merdiques qu'on trouve sur les baies.

A une table sur ma gauche il y avait un groupe de filles, dont une qui m'a tout de suite plu
Elle était un peu mate de peau mais avec des cheveux châtain clair, ou blond foncé je sais jamais
Mais surtout elle avait l'air douce, bienveillante et sereine, comme si elle avait pas renoncé à rien
Comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde, où de celle des Hommes
J'me suis fait quelques films, osés mais jolis
Restait tout de même à établir le contact ce qui est impossible à faire en réalité, on nous le fait croire dans les films mais c'est une vaste arnaque
Ca m'est retombé dessus d'un coup, j'me suis senti seul triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir, comment est-ce que j'vais faire ?

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière
Que tu répares ma tête et mes sentiments qui fonctionnent plus bien
Que tu refasses mes stocks de sérotonine
Que tu me dises que c'est rien
J'ai compris que tu ne voulais pas de moi pour l'instant
Mais je me force à croire qu'avec du temps tu changes d'avis
Et dans les nuits je rêve encore que tu m'emmènes danser jusqu'au matin

Sur la musique, on va on vient, on s'éloigne, et on revient
Puis tu t'élances, et je te tiens, je te retiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..
Sur la musique, on va on vient, corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien, quand je te tiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..

Qu'est-ce qui déconne chez moi, pourquoi dès qu'il y en aune qui est gentille j'me barre en courant ?
Ca m'est retombé dessus d'un coup, je me suis senti seul, triste et fatigué
J'y arrive pas sans toi, j'arrive plus à encaisser
Comment est-ce que ça va s'finir, comment est-ce que j'vais faire ?

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière
Que tu m'dises que j'suis hors de danger, que mon état va s'améliorer
Que tu passes ta main dans mes cheveux, que tu prennes ma vie pour en faire quelque chose de mieux
J'ai compris que tu ne voulais pas de moi pour l'instant
Mais je me force à croire qu'avec du temps tu changes d'avis
Et dans les nuits je rêve encore que tu m'emmènes danser jusqu'au matin

Sur la musique, on va on vient, on s'éloigne, et on revient
Puis tu t'élances, et je te tiens, je te retiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..
Sur la musique, on va on vient, corps contre corps, main dans la main
Plus rien n'existe, plus rien de rien, quand je te tiens du bout des doigts, pour te ramener contre moi..

" J'ai besoin de toi comme d'une cigarette ou d'un verre chaque fois que j'dois sortir dans la foule
Je m'dis que ça ne peut pas être comme ça, qu'il doit y avoir autre chose
Jusqu'ici, j'ai pas trouvé des tas de raisons d'exister
Et j'ai besoin de croire en quelque chose de profond, de solide
J'ai besoin d'être porté par un espoir
Je voudrais faire l'effort permanent et sublime
Je voudrais être à tes côtés, simplement
Pour que la vie ne puisse jamais nous mettre à genoux."

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière
Que tu m'aides à trouver le sommeil, qu'on se réveille dans des draps blancs
Que tu me dises que ce n'était qu'un mauvais rêve, que tout ça c'est derrière moi maintenant
J'ai compris que tu ne voulais pas de moi pour l'instant
Mais je me force à croire qu'avec du temps tu changes d'avis
Et dans les nuits je rêve encore que tu m'emmènes danser jusqu'au matin

"Vas y attends, t'enregistres là ?
- Ouais"

SUR LA MUSIQUE, ON VA ON VIENT, ON S'ÉLOIGNE, ET ON REVIENT
PUIS TU T'ÉLANCES, ET JE TE TIENS, JE TE RETIENS DU BOUT DES DOIGTS, POUR TE RAMENER CONTRE MOI..
SUR LA MUSIQUE, ON VA ON VIENT, CORPS CONTRE CORPS, MAIN DANS LA MAIN
PLUS RIEN N'EXISTE, PLUS RIEN DE RIEN, QUAND JE TE TIENS DU BOUT DES DOIGTS, POUR TE RAMENER CONTRE MOI...





Aucun commentaire: